Édité par: Marco Firmati, directeur du Musée archéologique du district minier
L'année dernière, le Museo Archeologico del Distretto Minerario a rouvert ses portes avec une importante exposition consacrée aux Étrusques (Il ferro e l'oro, Rotte mediterranee tra Etruria e Oriente), présentant de précieux matériaux orientalisants prêtés par le Museo Archeologico Nazionale de Florence
Confirmant son rendez-vous saisonnier, la Municipalité présente une nouvelle exposition archéologique d'envergure, consacrée cette fois à l'un des thèmes les plus attrayants de la vie publique du peuple romain, qui continue aujourd'hui encore - alimenté par une filmographie à succès - à susciter un vif intérêt de la part du public : l'art de la gladiature.
Dans le sillage de l'exposition de renommée internationale Gladiateurs, récemment organisée par le Musée archéologique de Naples, nous nous appuyons sur l'importante quantité de matériel archéologique relatif aux gladiateurs - magnifiquement conservé dans le musée lui-même - pour nous concentrer sur certains aspects de la vie des gladiateurs. Dans le monde romain, les gladiateurs ont joui d'une renommée extraordinaire et sont devenus, avec les autres jeux du cirque, un instrument efficace de consensus politique et de soutien au pouvoir impérial.
Grâce à la généreuse collaboration du Musée archéologique national de Naples et à la coordination du Système muséal de l'archipel toscan, le regard du musée se tourne à l'été 2023 vers le monde romain, qui est également traité dans l'exposition permanente. L'exposition Gladiateurs se concentre sur un phénomène social et politique d'une grande importance dans l'histoire du monde antique, en termes de durée, de diffusion et d'implication populaire.
Les premières traces documentées de jeux de gladiateurs à Rome, en 264 avant J.-C., remontent très probablement aux combats originaux traditionnellement organisés dans le cadre de cérémonies funéraires dans d'autres régions (Étrurie et Campanie), comme les sacrifices humains destinés à apaiser l'esprit du défunt. Les jeux de gladiateurs ont connu un essor rapide et ininterrompu - qui n'a été ralenti que temporairement pour des raisons de sécurité publique à la suite de la révolte du gladiateur Spartacus (73-71 av. J.-C.) - et ont trouvé dans le Colisée un édifice imposant et durable, inauguré par l'empereur Titus en 80 après J.-C. avec une série de spectacles grandioses qui ont duré pas moins de 100 jours. Les spectacles sont devenus un outil efficace et coûteux permettant aux magistrats et aux empereurs de cultiver et d'accroître leur fortune politique. En 107 après J.-C., l'empereur Trajan, pour célébrer sa victoire sur les Daces, alla jusqu'à faire combattre 10000 gladiateurs.
Les précieuses pièces archéologiques relatives à l'art de la gladiature conservées au musée archéologique national de Naples constituent un moyen efficace et agréable de présenter au public un phénomène social et politique typiquement romain, qui, à partir de l'époque républicaine, a de plus en plus marqué la vie et l'histoire de l'empire romain. Nous nous souvenons tous, comme le disait Juvénal, que "le peuple romain [...] ne désire que deux choses : du pain et des jeux".
Inauguration:
Samedi 22 juillet, 18h30
Musée archéologique du district minier
Rio nell’Elba, via Mazzini 2 / Via delle Cantine 10 A
Horaires d'ouverture du musée:
10.00 - 12.30 / 18.00 - 22.30 (fermé le lundi)
Informations et contacts:
archeologico@parcominelba.it
Tel.: +39 0565 939227
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La plage doit son nom à l’îlot situé à quelques mètres du rivage, lui-même nommé d’après la sœur de Napoléon Bonaparte qui, selon une légende (probablement créée par un entrepreneur touristique dans les années 1960), aimait prendre le soleil sur ces rochers.
Destinée à être une résidence d’été, Napoléon achète la propriété à la famille Manganaro en 1814, avec l’intention de la transformer en une résidence confortable et raffinée qui n’aurait rien à envier aux demeures parisiennes.
Construit en 1724 par le grand-duc Gaston de Médicis, il fut la résidence urbaine de Napoléon lors de son premier séjour sur l’île d’Elbe.
Il a été construit en signe de reconnaissance en 1606 par José Pons y León des Ducs d’Arcos, gouverneur espagnol de Naples et premier gouverneur de la place de Longone (qui fait partie de l’État des garnisons). En septembre 1814, Napoléon, accompagné de Pons et de Bertrand, voulut visiter le sanctuaire.
Si l’économie de l’île repose aujourd’hui sur le tourisme, il n’en reste pas moins que les habitants de San Piero et de la côte ouest (Pomonte) ont vécu et continuent de vivre de leur granit et de leur marbre.
Visite du port où Maria Walewska a débarqué et de la tour de guet armée visitée par Napoléon lui-même en 1814.