Il y a une apparente contradiction dans le titre. Si, dans leur équidistance, les lignes droites ne se rencontrent jamais, l'incursion, en revanche, a un sens opposé, celui d'un véritable choc. Et pourtant, dans ce contexte d'apparente inconciliabilité des deux termes, s'établit une relation dialogique, un échange réciproque qui fait de l'art le créateur d'une traversée vers un nouveau point de vue sur son histoire, du moins sur celle qui a débarqué sur l'île d'Elbe.
Tels des pirates débutants, les conservateurs, tous deux originaires de l'île d'Elbe, ont plongé dans les réserves des musées où ils travaillent à la recherche d'un trésor. Le butin collecté a été méticuleusement trié... en parallèle.
Les artistes qui ont marqué l'histoire de l'art entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle et qui ont eu un lien avec l'île d'Elbe ont été choisis et mis en relation : Vincenzo Ciardo, Antonio Ciseri, Giovanni Fattori, Edoardo Gordigiani, Llewellyn Lloyd, Plinio Nomellini, Telemaco Signorini.
Vingt chefs-d'œuvre de la collection de la Galleria Nazionale d'Arte Moderna e Contemporanea de Rome - le plus grand musée italien consacré à l'art de cette période - et de la collection de la Pinacoteca Foresiana de Portoferraio - le plus riche musée municipal local - seront exposés.
Sur cette île, dans un lieu qui fait de l'hospitalité sa marque de fabrique, dans un espace aussi unique que la caserne De Laugier, datant du XVIe siècle, le vent a pris une autre tournure, et c'est un échange mutuel qui s'opère, un souffle de beauté supplémentaire avec lequel l'art nous étreint.
L'initiative est le fruit de la double volonté des deux organismes publics concernés, qui a permis de réaliser le projet dans le cadre d'une collaboration totale et fructueuse.
La Galleria Nazionale d'Arte Moderna e Contemporanea di Roma, dans le cadre de sa mission institutionnelle et en particulier de celle prévue à l'art. 2 de son Statut, a décidé d'entreprendre une importante activité de valorisation territoriale à travers le projet "Incursioni Parallele", qui se présente comme un modèle renouvelé de valorisation des collections de la Galerie, qui, en travaillant en synergie avec les musées périphériques de tout le pays, vise à promouvoir un tourisme plus durable capable de rapprocher l'art du territoire, en rendant ainsi accessibles les œuvres d'art qui se trouvent actuellement dans les dépôts de l'Institut grâce à l'exposition dans les espaces muséaux locaux ;
La municipalité de Portoferraio a accepté la proposition dans le but de mettre en valeur la magnifique qualité de la collection d'art de la Pinacothèque Foresiana, offerte à la ville de Portoferraio par l'éminent homme de lettres et connaisseur d'art Mario Foresi en 1914, qui constitue un pôle fondamental pour la connaissance de l'histoire de l'art, ainsi qu'un point de départ pour l'éducation culturelle de générations entières d'étudiants de l'île d'Elbe.
L'exposition est réalisée grâce aux fonds du projet "Cosmo-polis : une ville accessible", qui prévoit la mise en œuvre d'une série d'actions visant à promouvoir et à améliorer la convivialité du patrimoine artistique de la ville de Portoferraio. Grâce à ce projet, la municipalité de Portoferraio a remporté l'avis public pour l'attribution du fonds pour l'année 2021 visant à soutenir les villes d'art et les villages de petite et moyenne taille particulièrement touchés par la diminution des flux touristiques due à l'épidémie COVID-19 promue par le ministère de l'Intérieur - Département des affaires intérieures et territoriales.
Inauguration:
Vendredi 28 juillet à 18h30
Heures d'ouverture:
Du samedi 29 juillet au dimanche 10 septembre ouvert tous les jours:
Du lundi au vendredi : 10 h - 13 h / 17 h 30 - 22 h 30
Dimanche : 10.00 - 13.00
Du lundi 11 septembre au dimanche 5 novembre (dimanche fermé)
9.30 - 13.00 / 15.30 - 18.30
Contact:
Tel. 0565 1933589
info@visitaportoferraio.it
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La plage doit son nom à l’îlot situé à quelques mètres du rivage, lui-même nommé d’après la sœur de Napoléon Bonaparte qui, selon une légende (probablement créée par un entrepreneur touristique dans les années 1960), aimait prendre le soleil sur ces rochers.
Destinée à être une résidence d’été, Napoléon achète la propriété à la famille Manganaro en 1814, avec l’intention de la transformer en une résidence confortable et raffinée qui n’aurait rien à envier aux demeures parisiennes.
Construit en 1724 par le grand-duc Gaston de Médicis, il fut la résidence urbaine de Napoléon lors de son premier séjour sur l’île d’Elbe.
Il a été construit en signe de reconnaissance en 1606 par José Pons y León des Ducs d’Arcos, gouverneur espagnol de Naples et premier gouverneur de la place de Longone (qui fait partie de l’État des garnisons). En septembre 1814, Napoléon, accompagné de Pons et de Bertrand, voulut visiter le sanctuaire.
Si l’économie de l’île repose aujourd’hui sur le tourisme, il n’en reste pas moins que les habitants de San Piero et de la côte ouest (Pomonte) ont vécu et continuent de vivre de leur granit et de leur marbre.
Visite du port où Maria Walewska a débarqué et de la tour de guet armée visitée par Napoléon lui-même en 1814.